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luni, 27 septembrie 2010

PROJET COMENIUS
˝Regards croisés de jeunes européens sur le développement durable˝




La Roumanie- Île de latinité dans une mer slave

Ecole 31, Bucarest, Roumaine

SOMMAIRE

-Carte descriptive de la langue concernée
-Bref historique. Naissance et développement du peuple roumain et de la langue roumaine
-Le groupe de langues apparentées
-Variantes lexicales sur le territoire national
-Caractéristiques linguistiques du roumain
-Similitudes/ différences du roumain par rapport au français
-Apprendre à compter en plusieurs langues - un jeu amusant
-Une goutte de sagesse pour notre âme





CARTE DESCRIPTIVE DE LA LANGUE CONCERNÉE





BREF HISTORIQUE
NAISSANCE ET DEVELOPPEMENT DU PEUOLE ROUMAIN ET DE LA LANGUE ROUMAINE

La formation du peuple roumain et de sa langue est semblable à la formation des autres peuples et langues néo-latines. Dans ce processus on trouve d’abord un élément autochtone : les Gaulois, chez les Français, les Celtibères, chez les Espagnoles et les Portugais, les Daces chez les Roumains. La romanisation de cet élément autochtone - à la suite de la conquête romaine des territoires de la Gaule, de la Péninsule Ibérique et de la Dacie- engendre de nouvelles synthèses ethnique : Les Gallo - Romains, les Ibéro - Romains, les Dace - Romains. Sur ces nouvelles synthèses ethniques s’exerce, plus tard, l’action des peuples migrateurs (surtout les germains, dans l’Ouest et les Slaves dans L’Europe de l’est).

Le conflit entre la Dacie et l’Empire roumain commence à la fin de l’an 85 après J. C. et il tourne d’abord en faveur des Daces, mais à la suite des deux guerres ( 101-102 et 105-106) Trajan réalise la conquête de la Dacie qui fut incorporée à l’Etat roumain comme province impériale. La nouvelle province a été intensément romanisée ; la vie devait y être prospère, puisqu’elle était désignée sous le nom de Dacia Felix ( Dacie heureuse).

La Dacie resta sous le pouvoir de Rome 170 ans. Après un certain temps de bilinguisme, le latin s’impose, vu qu’elle représentait une culture et une civilisation supérieures. Le latin vulgaire est à la base de la langue roumaine formée sur un fondement thraco-dace.

Les attaques des peuples migrateurs devenant de plus en plus difficiles à contenir, l’empereur Aurélien, pour mieux résister, fit retirer son armée au sud du Danube, au cours des années 271-275 après J. C. Seuls les soldats et les fonctionnaires se retirèrent, tandis que la masse de la population demeura sur la place. Les découvertes archéologiques apportent la preuve de la continuité ininterrompue de la vie roumaine sur le territoire de l’ancienne Dacie. C’est à ce moment ce que certaines considèrent comme un miracle : la conservation du peuple roumain et la langue roumaine dans un milieu non-roman et à la grande distance des autres peuples ayant la même origine.

L’achèvement du processus de romanisation s’est réalisé en 271 apr. J.C., quand l’empereur ordonna la retraite de l’administration et des troupes roumaines de Dacie.
La population restante poursuit son évolution, supportant, entre le III ème et IV–e siècle deux grandes vagues migratoires : la première venant d’Orient avec les Vandales, Goths, Wisigoths, Gépides,et la deuxième avec les Huns, Avars, Bulgares,Coumans, Tartars. Les peuples migrateurs ont été assimilés et ont laissé des traces dans lal langue roumaine, en formation, dans les habitudes et dans la culture des habitants. Au VI- ème siècle apr. J.C. , quand la troisième vague des migrations-les Slaves- s’est abattue sur le territoire de la Roumanie, le peuple roumaine et la langue roumaine s’étaient déjà, en grandes lignes, formés. Les Slaves ont augmenté avec leur don pour la poésie l’esprit poétique que les roumains avaient hérité des Thraces, mais ont affaibli leur harmonie et leur discipline . Les Slaves aussi ont été assimilés par les roumains et la langue roumaine en a gardé des traces lexicologiques.

Les Hongrois sont venus au X- e siècle.
Le processus de formation du peuple roumain et de la langue roumaine s’est achevée aux IX et X- e siècles.

Les Roumains ont vécu jusqu’à la fin du XIX- e siècle dans trois grandes provinces : la Valachie, la Moldavie et la Transylvanie. Les deux premières ont subi la domination ottomane pendant presque 500 ans(1390-1880), la troisième, celle des Habsbourg et , après 1867,elle a été jointe à l’ empire austro-hongrois. Cette domination fut doublée de la colonisation, du XIII—e au XVI- e siècles( quand les Habsbourg ont colonisé la Transylvanie) par une peuplade germanique amenée de Flandre, du Luxembourg et des pays saxons, de même par des chevaliers teutons et de la peuplade hongroise. Ces trois nations sont devenus privilégiées de sorte que les Roumains, la quatrième nation, ont été dominés dans leur propre pays. Pendant des siècles ils ont lutté pour l’indépendance et pour l’unité des trois provinces. Le rêve de l’union des Roumains s’est réalisé en partie, le 24 Janvier 1859, par l’union de la Moldavie avec Valachie sous le nom de Roumanie, ayant pour capitale Bucarest. La grande union, celle qui a uni la Transylvanie à la Roumanie, a été possible seulement le 1 er Décembre 1918. Bien que les trois provinces roumaines aient évolué dans des conditions historiques et géographiques différentes, elles l’ont fait grâce à l’origine et la langue communes, comme une seule ethnie, tout en gardant chacune ses particularités et son originalité.

La Roumanie est surnommée « Île de latinité dans une mer slave ».


LE GROUPE DE LANGUES APPARENTEES
L’ AIRE DE DISPERSION

La langue roumaine est la langue du seul peuple qui représente la latinité dans l’Europe orientale, le seul qui ait conservé le nom de romanus.( qui s’opposait à barbarus = étranger, extérieur à L’Empire romain).
Le roumain fait partie de la famille des langues romanes .
On nomme langue romane toute langue issue essentiellement du latin vulgaire (au sens étymologique de « populaire »), c'est-à-dire la forme de latin vernaculaire utilisée pour la communication de tous les jours, par opposition au latin classique et littéraire. Ce sont des langues indo-européennes basées sur le latin.
- langues indo-européennes
- langues romanes
 langues ibéro-romanes
 langues occitano-romanes
 langues gallo-romanes
 langues rhéto-romanes
 langues italo-romanes
 sarde
 dalmate (éteint)
L'ibéro-roman est une famille incluant l'essentiel des langues romanes d'Espagne et du Portugal ; à savoir :
• le castillan
• l'asturien (ou bable)
• le léonais
• le mirandais
• le galicien
• le portugais
• le fala
Si l'aragonais (ou fabla), géolecte transitionnel employé entre Castille et Catalogne y est inclus, la plupart des linguistes considèrent aujourd'hui les parlers de la Généralité, du Pays Valencien et des Baléares comme faisant partie d'un groupe occitano-catalan de langues occitano-romanes comprenant le catalan et l'occitan.
Le judéo-espagnol et, souvent, les créoles issus de l'espagnol et du portugais sont estimés faire partie de ce groupe.





GROUPE OCCITANO-ROMAN OU OCCITANO-CATALAN

Géographie supra-dialectale du catalan.
L’occitan et le catalan sont proches linguistiquement et permettent l’intercompréhension, ils font partie du même diasystème. Ce groupe très compact est, selon le linguiste Pierre Bec, intermédiaire entre le gallo-roman (incluant le français, le francoprovençal, le romanche, le ladin, le frioulan et l'italien septentrional) et l'ibéro-roman (incluant l'aragonais, l'espagnol, l'asturo-léonais et le galaïco-portugais), mais possède aussi des caractères propres.

Les parlers occitans et catalans sont souvent connus ou nommés en France sous l'appellation dépréciative de patois, comme pour d'autres langues et dialectes régionaux du pays. Certains linguistes considèrent l'occitan et le catalan comme une seule langue, dont le catalan serait issu "par élaboration".
Les langues gallo-romanes (ou le gallo-roman) sont une catégorie de la classification traditionnelle des langues romanes. Stricto sensu, il s'agit des langues dérivées du latin, après plusieurs siècles d'évolution, sur le territoire qui s'appelait autrefois la Gaule, et qu'on appelle aujourd'hui, et ce depuis l'époque mérovingienne, la France. Ainsi, selon la conception la plus simple, le gallo-roman comprend le français ou langue d'oïl, l'occitan ou langue d'oc et le franco - provençal. Ces trois zones correspondent en fait aux territoires dont les patronymes renvoient aux noms dits "à consonance française", même si ce dernier terme apparaît assez impropre (se rapportant plutôt aux langues d'oïl).
Treize langues "régionales" font aujourd'hui l'objet d'un enseignement public en France :
• dans le cadre de la loi Deixonne (1951) : le basque, le breton, le catalan et l'occitan
• depuis 1974 : le corse
• depuis 1981 : le tahitien
• depuis 1992 : quatre langues mélanésiennes (l'ajië, le drehu, le nengone et le paicî)
• depuis 2006 : le gallo, le francique et l'alsacien.
C'est de ces langues que l'on parle généralement lorsqu'on évoque les "langues régionales".



Le groupe des langues rhéto-romanes appartient à celui des langues romanes. On y recense trois langues, parlées en Suisse et dans le nord de l'Italie, à l'intérieur de l'arc alpin ou dans sa proximité, c'est-à-dire dans l'aire de l'ancienne province romaine de Rhétie.




Les langues italo-romanes constituent un sous-ensemble des langues romanes, dont le représentant le plus connu est l'italien littéraire, mais qui comporte un grand nombre de dialectes (plus de deux cents). On distingue en son sein deux groupes clairement différenciés, séparés par un grand faisceau d'isoglosses, la ligne Massa-Senigallia (dite de manière moins exacte "ligne La Spezia-Rimini"), qui correspond à la coupure des langues romanes en deux grands groupes: la Romania occidentale (incluant l'italien septentrional) et la Romania orientale (incluant l'italien centro-méridional et de l'extrême-sud).



Le sarde est une langue appartenant à la branche romane méridionales de la famille des langues indo-européennes. Il est parlé en Sardaigne et chez nombre de travailleurs émigrés sardes répartie dans tous les continents. C’est la langue romane qui est restée la plus proche du latin vulgaire, qui est à l'origine des langues romanes. En effet, l’isolement insulaire précoce a coupé l'île du centre linguistique moteur qu'était Rome. Pendant un certain temps, ceci lui a évité un grand nombre de contacts avec d’autres langues (interférence linguistique), qui auraient pu être facteur d’évolution linguistique (à cet égard, il est dans la même situation que l’islandais par rapport aux autres langues scandinaves.Le sarde est donc resté assez archaïque et conservateur (cependant, cette thèse d'une langue sarde très conservatrice est remise en cause par certains linguistes sardes.)

Le dalmate est une langue morte de la famille des langues romanes (c'est-à-dire issue du latin), anciennement parlée en Illyrie, actuellement pour l'essentiel région côtière de la Croatie. On désigne sous le nom d'illyro-roman la branche des langues romanes à laquelle appartient cette langue.

Le Diasystème roman de l'est également appelé Ensemble roman oriental (ERO) ou encore langues romanes orientales est une branche des langues romanes qui, à leur tour, font partie de la famille des langues indo-européennes. Les langages faisant partie de ce diasystème sont le daco-roumain (ou « daco-roman », dit « roumain » en Roumanie et « moldave » en Moldavie), l’aroumain (dit aussi « aroman », « macédo-roumain » ou « valaque »), le mégléno-roumain (dit aussi « mégléno-roman » ou « mégléniote ») et l'istro-roumain (dit aussi « istro-roman », « istrien » ou « čičien »); certains linguistes y ajoutent l'illyro-roman (dit aussi « dalmate », avec deux parlers, le « végliote » et le « ragusain », aujourd'hui éteint mais jadis parlé sur les rives de la mer Adriatique et dans les régions proches d'elle de Romanja Planina, Vlašić, Vlašina, Valaška ou Vlahina), proche du diasystème roman de l'est actuel.



Parmi les Valaques du bas - Danube et des Balkans (diasystème roman de l'est), les linguistes reconnaissent une zone de rencontre inter - linguistique (transhumance) en gris, le daco - roumain en blanc, l’aroumain en jaune, le mégléno-roumain en orange et l’istro-roumain en vert-jaune; certains y comptent aussi le dalmate en bleu-vert (disparu).Il n'y a pas de consensus linguistique sur le statut de ces langages : la plupart des linguistes roumains considèrent que ce ne sont pas des langues autonomes, mais des dialectes du roumain.


VARIANTES LEXICALES SUR LE TERRITOIRE NATIONAL

Le dialecte daco - roumain, qui se trouve à la base de la variante littéraire du roumain, présente cinq types de parlers : de la Valachie( Muntenia), de la Moldavie( Moldova), de Banat, de Criş , de Maramureş.
Ces parlers contribuent pleinement à nuancer la langue littéraire et à l’enrichir.





CARACTERISTIQUES LINGUISTIQUES DU ROUMAIN


 Le fond lexical latin de la langue roumaine comprend 2000 éléments de base( sans compter les dérivés) ;
 La plupart du sons du latin se conserve, mais il y en a aussi qui se transforment ou disparessent dans certaines positions ;
 Certaines lettres de l’alphabet latin connaissent de petits « aménegements » destinés à représenter par une seul signe et d’une manière unitaire, les sons caractéristiques du roumain( la lettre ă, î, â).La lettre ş represente un son identique au groupe ch, la letre ţ représente un son que le français ne connaît que dans les mots d’emprunt.
 Dans le domaine de la morpho-syntaxe le roumain conserve les trois genres du latin( masculin, féminin, neutre ), les terminaisons du pluriel, des noms et des adjectifs ;
 L’article défini et l’article indéfini du roumain s’expliquent, tout comme les articles des autres langues, par l’évoluţion du numéral et du démonstratif latins ;
 Les influences subies au cours de leur évolution différencient les langues romanes les unes des autres. Aucune autre langue romane n’a connu l’influence slave, turque, grecque, hongroise, ce qui donne à la langue roumaine un profil tout à fait particulier surtout au niveau de vocabulaire ;
 Le roumain n’a pas connu l’influence savante du latin classique comme l’espagnol, le français, l’italien ;
 En roumain, il ya une correspondance entre les lettres et les sons.( il ya quelques exceptions à cette règle) ;
 L’accent en roumain est libre et variable, il peu frapper n’importe quelle sylabe du mot ;
 Les formes du verbes sont , en règle générale, suffissament differénciées les unes des autres pour indiquer par elles mêmes la personne qui accomplit l’acction. Par conséquent, le roumain peut se dispenser de l’utilisation du pronom-sujet ;
 La présence de la préposition a devant les verbes à l’infinitif, à la différence du latin, comme d’ailleurs à la différence de toutes les langues romanes

SIMILITUDES/ DIFFERENCES DU ROUMAIN PAR RAPPORT AU FRANCAIS

Morphologie





SIMILITUDES/ DIFFERENCES DU ROUMAIN PAR RAPPORT AU FRANCAIS

Vocabulaire

Voici une série de mots appartenant à des domaines différents, hérités du latin et se trouvant dans le vocabulaire fondamental de la langue roumaine

1.Parties du corps humain



2.Degrés de parenté :


3. Animaux :



4. Plantes et des arbres fruitiers :


5.Eléments de la nature :


6.Noms d’actions :







APPRENDRE A COMPTER EN PLUSIEURS LANGUES - UN JEU AMUSANT

Toutes les langues romanes ont conservé les nombres élémentaires latins
Amusez-vous à compter de 1 à 10 tout ce que qui vous tombe sous les yeux autour de vous !






UNE GOUTTE DE SAGESSE POUR NOTRE AME



On vous propose d’enrichir la liste de suivantes proverbes !







Cet article a été réalisé par les élèves :

Bîrsan Cătălina
Dumitrache Theodor
Ion Mădălina
Motoc Ana-Maria
Pancencu Mariana
Pencu Romeo

Professeur coordinateur: Mihaela Suciu

duminică, 12 septembrie 2010

Jurnal de călătorie

Fiecare om are măcar un Vis – dacă nu mai multe- şi când vezi că Visul tău prinde forme ale realităţii, înţelegi că viaţa ta are sensul pe care l-ai tot căutat.
Născut din Visul unei romance care şi-a dorit să-i ducă pe elevii din Şcoala 31 din Bucureşti să vadă Europa, proiectul Comenius „Regards croisés des jeunes sur le development durable” a născut alte Vise...

17 mai 2010:
În curtea şcolii (Şcolii 31, Bucureşti) e lume multă. Bagaje îmbrăţişări, emoţii, nerăbdarea tuturor...anunţă călătoria în care vor pleca.
Am călătorit doua zile, trecând prin câteva state europene, pe care mulţi le ştiam doar din vederi sau din atlase, iar realitatea ne-a demonstrat ca se poate... şi mai bine.

19 mai 2010:
Am ajuns la Montpellier dimineaţa, când străzile erau pustii. Norii-care ne-au însoţit pe tot drumul s-au risipit dintr-o dată, făcând loc soarelui.
Oraşul pare primitor şi vegetaţia bogată răsare de pretutindeni, făcând o plăcere dintr-o simplă plimbare pe străzi.
După-amiază am plecat la Avignon cu gândul la două repere culturale şi istorice: Palatul Papilor şi Podul Avignon.
Palatul, întâia reşedinţă a papilor, este un loc impunător, cu săli ample şi picturi simbolice. Aici istoria şi-a scris pagini semnificative, pe care mai apoi le-au răsfoit aceia care au vrut să ştie.




Apoi am urcat pe celebrul pod de la Avignon, de pe care ai prilejul să te bucuri de o imagine de ansamblu a zonei.




20 mai 2010:
Dimineaţă am mers la Colegiul „Leon Cordes”- Grables. Elevii implicaţi în proiect ne-au întânpinat la intrarea în şcoală cu cântece şi jocuri. Dar pentru că şi echipa noastră pregătise câteva cântece populare româneşti, câteva cântece în limba franceză şi două dansuri populare, tensiunea începutului s-a stins repede.

După o braşoveancă încinsă în curtea şcolii franceze gazdă, am fost invitaţi într-o sală de clasă.
Echipa proiectului a oferit daruri gazdelor, iar apoi copiii s-au prezentat în limba franceză, astfel încât aveai impresia că sunt toţi elevii aceleaşi şcoli.

A urmat o după-amiază de poveste! Picnic la zoo şi vizită! Sera Amazoniană! Prietenii! Cuvinte! Multe cuvinte! Cuvinte româneşti, cuvinte franţuzeşti, cuvinte în spaniolă, engleză... cuvinte ce au legat suflete decopii din locuri diferite, făcându-i dornici să se cunoască mai bine.
Şii! Un popas de câteva ceasuri la Palavas, pe malul Mării Mediterane. Nisipul cald şi fin, soarele generos, apa albastră, pescăruşii, totul se îmbia.
La întoarcere, ne-am oprit în bazarul din apropierea plajei şi am admirat flamingi pe malul lacurilor ce se nasc în apropierea mării.

21 mai 2010:
De la şcoala gazdă, am plecat cu un tramvai albastru pe care erau desennaţi pescăruşi, spre centrul oraşului. Aici pe esplanadă, se organiza Ziua biodiversităţii. Cu acest prilej, elevii clasei a VII-a B au lansat iniţiativa „Apă pentru viaţă ”, atrăgând astfel atenţia asupra necesităţii folosirii raţionale a apei.






După un picnic ,am plecat la Acvariu.
Pe mine, m-a impresionat totul aici, de la sala motoarelor, până la simularea furtunii; de la diversitatea speciilor până la imensul acvariu în care existau rechini, pisici de mare, peşti de diferite mărimi, culori, forme...
Seara a fost minunată!
După ce au petrecut câteva ore în familiile prietenilor francezi, elevii noştrii s-au întors la hotel fericiţi. Au rămas pe terasă, povestind, râzând, glumind şi, nu în ultimul rând, făcând un bilanţ al acestor zile.
Deşi ziua următoare plecam devreme la drum, copiii noştri au dansat hore şi sârbe cu prietenii lor, au organizat jocuri şi s-au desparţit cu greu unii de alţii.

22 mai 2010:
Drumul spre casă pare mai scurt! Ne oprim să respirăm aerul din Monaco, numărăm conştincioşi tunelele ce leagă Franţa de Italia, iar seara ne oprim la Padova.

23 mai 2010:
Se anunţă o zi grozavă! Ne vom opri întâi la Veneţia!
Plimbarea cu vaporaşul, aerul acela vechi al oraşului, dulcea limba italiană- soră bună cu limba noastră- totul te invită la visare. Tor ce vezi te face să-ţi doreşti să revii pe aceste meleaguri!

24 mai 2010:
Drumul nostru ne-a dus mai departe... Prin Austria, prin Ungaria- aici cu o escală la Gyor- pe autostrăzi aglomerate, prin munţi înzăpeziţi, prin sate de oameni gospodari... până ACASĂ.
Nu ştim cu ce să începem povestea călătoriei noastr, dar un lucru e sigur de făcut: peste o săptămână, prietenii noştrii din Franţa vor fi oaspeţii noştrii şi sper că vor putea şi ei să spună, dupa ce vor pleca de la noi, că şi-au împlinit un vis, măcar unul dintre multe altele pe care sigur le au.

Strângând în suflet cu putere amintiri scumpe, a consemnat
prof. Cati Fulgeanu